La ventilation mécanique contrôlée, ou VMC, est un dispositif indispensable pour assurer une bonne qualité d’air au sein des bâtiments. Dans cet article, nous allons aborder les 5 choses principales à savoir sur le schéma VMC. Ces informations vous aideront à mieux comprendre son fonctionnement et ses caractéristiques.

Les différents types de VMC

Avant de se pencher sur le schéma en lui-même, il est important de connaître les différents types de VMC. Néanmoins, pour découvrir des informations détaillées sur le schéma de VMC, vous pouvez vous rendre sur internet. On distingue principalement deux grandes catégories de VMC :

• VMC simple flux : elle assure l’extraction de l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) vers l’extérieur, tandis que l’air neuf entre naturellement dans les pièces de vie par des entrées d’air situées généralement sur les fenêtres ;
• VMC double-flux : ce système assure non seulement l’extraction de l’air vicié, mais également l’insufflation de l’air neuf préalablement filtré et préchauffé grâce à un échangeur thermique. Il permet ainsi de réaliser des économies d’énergie tout en garantissant une meilleure qualité d’air intérieur.

La VMC autoréglable et hygroréglable

En fonction de la régulation du débit d’air, on distingue également deux types de VMC :

VMC autoréglable : le débit d’air est constant et ne varie pas en fonction des besoins ou des conditions extérieures. Ce type de VMC présente l’inconvénient d’un manque de réactivité face aux variations d’humidité ou de température.

VMC hygroréglable : le débit d’air s’adapte automatiquement en fonction de l’humidité ambiante, grâce à des capteurs situés dans les bouches d’extraction. Cette solution permet une meilleure maîtrise de la consommation énergétique et un meilleur confort pour les occupants.

VMC simple flux hygroréglable

Il existe également des VMC simple flux équipées de la régulation hygroréglable, qui combinent les avantages de la VMC simple flux avec une meilleure adaptation aux besoins réels en ventilation.

Les éléments constitutifs d’une installation VMC

Un schéma VMC doit prendre en compte l’ensemble des éléments qui composent une installation, à savoir :

• le groupe motoventilateur, qui assure la mise en mouvement de l’air et l’évacuation vers l’extérieur,
• les conduits d’air (ou gaines) qui relient les différentes pièces au groupe motoventilateur,
• les bouches et entrées d’air, qui permettent respectivement l’extraction de l’air vicié et l’introduction de l’air neuf,
• les éventuels dispositifs de régulation (hygrostat, thermostat…),
• le système de filtration pour les VMC double flux.

Tous ces éléments doivent être pris en compte lors de la réalisation du schéma VMC, afin de garantir un fonctionnement optimal et une performance énergétique adaptée aux besoins de l’habitation.

L’importance de l’équilibrage des débits d’air

Dans une installation VMC, il est essentiel de veiller à l’équilibrage des débits d’air entre les différentes pièces, afin d’éviter les désagréments liés à une surventilation ou à une insuffisance de renouvellement de l’air. Pour cela, le schéma VMC doit prendre en compte :

• la surface et le volume des pièces à ventiler,
• la présence de sources de pollution spécifiques (tabagisme, appareils à combustion…),
• les besoins en ventilation en fonction de l’usage des locaux (nombre d’occupants, activités générant de l’humidité…).

L’équilibrage des débits d’air permet non seulement d’améliorer la qualité de l’air intérieur, mais également de limiter les pertes d’énergie dues à une ventilation excessive ou mal répartie.

Les règles à respecter pour le dimensionnement et la pose des conduits d’air

Pour assurer un bon fonctionnement de la VMC, il est important que le schéma prenne en compte certaines règles concernant le dimensionnement et la pose des conduits d’air :

• le diamètre des gaines doit être adapté aux débits d’air prévus, afin d’éviter les pertes de charge et les bruits excessifs,
• les longueurs de conduits doivent être minimisées autant que possible, afin de réduire les pertes d’énergie liées au transport de l’air,
• les conduits d’air doivent être posés avec une pente régulière vers l’extérieur, afin de faciliter l’évacuation de l’eau de condensation,
• les joints entre les gaines et les éléments de raccordement (bouches d’extraction, motoventilateur…) doivent être réalisés avec soin et étanchéité, pour éviter les fuites d’air parasites.

En suivant ces différents points, vous disposerez d’une installation VMC performante et adaptée à vos besoins, tout en garantissant une bonne qualité d’air intérieur pour votre confort et votre santé.